Dès les premières notes, Valence invoque un prisme de couleurs, orné de fleurs et de chapelets poétiques. Le projet indie-pop de Vincent Dufour, originaire de la ville de Québec, sert d’exutoire à ses passions ; quand Valence arrive, il arrive au fond des choses.
Sur scène, Valence porte ses chansons dans une instrumentation maximaliste et enveloppante qui oscille entre la proximité émotionnelle et l’éclat du grand déploiement. Entouré de cinq talentueux musiciens aux costumes crooners rappelant l’époque du Rat Pack mais version télé couleur, le chanteur se présente comme un narrateur naturel au service d’un dialogue au départ introspectif et sensible, mais à la fin explosif et rock. Une progression qui se déploie dans la musique comme dans les interventions entre Vincent et le public, où le quatrième mur finit par se dissiper et où la spontanéité du moment présent l’emporte sur le scénario. Une ode à la musique comme force unificatrice et au spectacle comme un de nos derniers rituels de rassemblement.
Dès les premières notes, Valence invoque un prisme de couleurs, orné de fleurs et de chapelets poétiques. Le projet indie-pop de Vincent Dufour, originaire de la ville de Québec, sert d’exutoire à ses passions ; quand Valence arrive, il arrive au fond des choses.
C’est en 2019 que s’esquissent pour la première fois les tableaux de Valence avec la sortie du EP Cristobal Cartel, une offrande suave débordant d’arrangements spacieux et de textes impressionnistes qui exaltent les cœurs avec des gants de velours. Faisant suite au microalbum, la monoplage « Pruneau » devient un succès instantané sur les plateformes d’écoute, propulsé par une invitation au public à remixer la pièce originale qui incite une quantité impressionnante de réinterprétations. Moins d’un an plus tard, à l’automne 2020, l’auteur-compositeur-interprète se voit couronné des grands honneurs à la 24e édition des Francouvertes, lui qui repart du prestigieux concours-vitrine avec la première place parmi une vingtaine d’autres prix.
S’ensuit un premier album complet, Pêle-Mêle, paru en 2021 sur l’étiquette Chivi Chivi. Le long-jeu propose une musique riche, onirique et ardente, témoignant du chaos exubérant ponctuant la vingtaine de l’artiste. Les onze pièces solaires qui composent cette œuvre portent des paroles intimes et émancipatrices, ainsi qu’une instrumentation entre la nostalgie fantasmatique des années 70 et la douceur éthérée de la bedroom pop actuelle. Elle marque le début retentissant de la carrière de Valence qui remporte le prix de Révélation de l’année au GAMIQ 2021. À ce jour, Pêle-Mêle a cumulé plus de 2,5 millions d’écoutes sur les plateformes et reçu un accueil généreux des médias, autant au Québec qu’en France (La Presse, Le Devoir, Libération, France Inter…)
Valence ne tarde pas à fouler les scènes aux quatre coins de la province, offrant un spectacle jubilatoire et incandescent avec sa troupe ambulante de six musiciens (guitares, batterie, basse, synthétiseurs, saxophone, flûtes traversières, percussions, guitare pedal steel et chœurs). On l’aperçoit performer dans tous les plus grands festivals du Québec (Osheaga, FEQ, Francos de Montréal, Le Festif!, La Noce…), en première partie de Choses sauvages, Les Louanges et Dumas et même dans des concerts à Vancouver et Sudbury. Il participe également à l’initiative La Traversée qui le verra s’envoler pour la France afin d’y collaborer avec des artistes de l’Hexagone. En mars 2023, Valence revient avec « Charlie », une pièce en collaboration avec Ariane Roy attestant de la symbiose naturelle et fluide entre les deux artistes de Québec. Elle marque pour Valence le début d’un nouveau cycle créatif qui atteint maintenant sa conclusion à l’annonce de son deuxième disque, La nuit s’achève, à paraître le 2 février 2024.
Réalisé par Alexandre Martel (Alex Burger, Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose, LUMIÈRE) et enregistré pour l’essentiel au Pantoum, La nuit s’achève possède le souffle d’un album concept sans en être un à proprement parler. Loin de s’embarrasser de considérations narratives, Valence propose en effet une œuvre-somme par laquelle il démontre qu’il est arrivé à maturité en tant qu’auteur-compositeur-interprète, désormais capable de se servir de la musique dans toute la puissance du médium. Chantant d’une posture plus incarnée, il explore la musique en tant qu’art temporel, propre à exprimer le mouvement de la vie qui s’écoule. Le temps d’une nuit métaphorique, Valence trace une voie allant du crépuscule jusqu’aux premières lueurs de l’aube, des tourments insomniaques d’un amour blessé au rire libérateur qui renaît des cendres d’un feu ayant tout consumé. La nuit s’achève, album en clair-obscur, mais pas en demi-teintes, nous montre un Valence plus assuré que jamais, confiant du jalon que constitue ce nouvel album dans sa vie. Il a le regard plein de ce qui s’en vient et sa voix est au diapason du cœur qui traverse sa musique.